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Suricates © MNHN – F-G. Grandin

Nouvelle espèce : le suricate

Arrivées d’animaux

Un groupe de suricates vient d’être accueilli au parc !
 

Ils ont fait bon voyage !

Le Parc Zoologique de Paris vient d’accueillir six nouveaux pensionnaires, deux suricates femelles et quatre mâles. Varsovie, Mulhouse, Stuttgart ou encore le zoo de Kristiansand en Norvège, ils sont venus de loin ! Actuellement en quarantaine, passage obligatoire, les soigneurs du parc s’assurent de leur bon état de santé. Ce moment permet aussi aux individus du groupe de faire connaissance. Il n'est pas toujours évident que les animaux s'entendent bien, même s'ils appartiennent à la même espèce. Ce temps doit également permettre aux dynamiques de groupe de se former. Qui prendra le lead ? La plus âgée des femelles venue du Biotropica (dans l'Eure) peut-être ?
 

La vie en communauté

Dans la nature, des espèces cohabitent au sein d’un même territoire. Nos six suricates vivront donc en communauté dans leur enclos avec deux otocyons, autre espèce de petits carnivores. Ils ont beaucoup en commun ! Ils partagent le même écosystème et le même régime alimentaire. Insectivores, ils peuvent cependant se nourrir parfois de petits rongeurs, ou encore de baies ou de fruits. Une fois réunis, il est probable que les suricates dominent l’enclos, au moins au début, les otocyons étant de nature craintive.
 

suricates © MNHN F.G Grandin
Les suricates explorent leur nouvel enclos. MNHN - FG. GRANDIN

Un enclos sur-mesure

Pour le bien-être de ces deux groupes d’animaux, un enclos spécifique a été conçu par l’équipe du parc. Il est constitué de trois loges, équipées de petits nichoirs visibles du public et chauffés l’hiver. Ainsi, ces deux espèces, qu’on retrouve principalement en Afrique du Sud et de l’Est, n’auront pas à craindre le froid ! Une butte de terre a également été installée, munie de tuyaux en PVC qui serviront de galeries, mais les  suricates pourront bien sûr en creuser eux-mêmes. Du haut de la butte, nos petits pensionnaires bénéficieront d’un point de vue sur l’horizon afin de surveiller, comme ils aiment le faire, leur territoire. Même s’ils sont terrestres, il leur arrive de grimper un peu, des plateformes ont donc été aménagées à cet effet. De plus, les jardiniers et les soigneurs du parc ont réalisé un gros travail pour végétaliser leur espace et s’assurer de leur confort.
 

Bébés suricates à l’horizon !

Si tout se passe bien, nous espérons que les suricates pourront se reproduire dans leur nouvel environnement. En temps normal, c’est le couple dominant qui se reproduit. Après deux mois de gestation, la mère allaite la portée, un à cinq jeunes, qui sont élevés par tout le groupe. À la naissance, les suricates sont si petits qu’ils pèsent moins de 40 grammes, ils n’ouvriront les yeux qu’une dizaine de jours plus tard avant de quitter la tanière dans les trois à quatre semaines qui suivent. Durant tout ce temps, les suricates du groupe se relaient régulièrement pour assurer le baby-sitting dans la tanière, protéger et réchauffer les jeunes.
 

Rencontrez les suricates à l'occasion du Rendez-vous sauvage Afrique

Comment ne pas craquer pour les suricates ? Envie d’en apprendre plus sur eux ? Rejoignez-nous lors de notre prochain événement, le Rendez-vous sauvage Afrique, du 6 juillet au 1er septembre. Présentations et nourrissages sont au programme pour tout savoir sur les suricates, mais aussi les otocyons, lions, rhinocéros, zèbres ou encore girafes !