Dimanche 6 octobre

La circulation et le stationnement aux abords du Parc zoologique de Paris seront fortement perturbés ce dimanche 6 octobre dans le cadre de la course Odyssea. Nous vous invitons à prendre vos dispositions pour accéder au zoo.

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Guanacos © MNHN - F.-G. Grandin

Le guanaco

Camélidé sauvage originaire d’Amérique du Sud, le guanaco n'a pas été domestiqué, contrairement à son proche parent, le lama.

Fiche d’identité

Classe, ordre et famille :
mammifères, cétartiodactyles, camélidés
Espèce :
Lama guanicoe
Durée de vie :
30 ans
Taille & Poids :
1-1,20 m au garrot ; 100 - 140 kg maximum
Gestation :
11 mois, 1 petit
Habitat naturel :
prairies, plaines arides
Régime alimentaire :
herbivore
Aire de répartition :
sud de l’Amérique du Sud
Statut UICN : 

Préoccupation mineure (LC)

Mode de vie

Avec son sang qui transporte plus efficacement l’oxygène que beaucoup d’autres mammifères terrestres, le guanaco est un vrai montagnard. On le trouve jusqu’à 3 900 mètres d’altitude !

Il vit en groupes d’une vingtaine d’individus, constitués d’un mâle dominant et de femelles accompagnées de leurs jeunes.

La vigogne et le guanaco sont les deux seules espèces de camélidés d’Amérique du Sud encore sauvages, le lama et l’alpaga ayant été domestiqués.

Signes distinctifs

Sa fourrure est moins épaisse que celle des lamas et des alpagas, mais cet épais manteau lui permet malgré tout de supporter des froids extrêmes. Ses deux doigts séparés lui assurent une bonne prise sur le sol rocheux. Quant à ses grands cils, ils le protègent de la poussière soulevée par le vent.

Le guanaco peut passer plusieurs jours sans boire.

Quand il repère un danger, il alerte ses congénères d’un cri aigu et tous fuient en courant. Leur vitesse peut atteindre 65 km/h !

Anecdote

Puma et condor sont les prédateurs naturels du guanaco, mais l’Homme, qui le chasse pour sa viande et sa fourrure, est sa plus grande menace.

Comme le lama, un guanaco énervé peut projeter son bol alimentaire, des aliments mastiqués mêlés de salive.