Camélidé sauvage originaire d’Amérique du Sud, le guanaco n'a pas été domestiqué, contrairement à son proche parent, le lama.
Fiche d’identité
Préoccupation mineure (LC)
Mode de vie
Avec son sang qui transporte plus efficacement l’oxygène que beaucoup d’autres mammifères terrestres, le guanaco est un vrai montagnard. On le trouve jusqu’à 3 900 mètres d’altitude !
Il vit en groupes d’une vingtaine d’individus, constitués d’un mâle dominant et de femelles accompagnées de leurs jeunes.
La vigogne et le guanaco sont les deux seules espèces de camélidés d’Amérique du Sud encore sauvages, le lama et l’alpaga ayant été domestiqués.
Signes distinctifs
Sa fourrure est moins épaisse que celle des lamas et des alpagas, mais cet épais manteau lui permet malgré tout de supporter des froids extrêmes. Ses deux doigts séparés lui assurent une bonne prise sur le sol rocheux. Quant à ses grands cils, ils le protègent de la poussière soulevée par le vent.
Le guanaco peut passer plusieurs jours sans boire.
Quand il repère un danger, il alerte ses congénères d’un cri aigu et tous fuient en courant. Leur vitesse peut atteindre 65 km/h !
Anecdote
Puma et condor sont les prédateurs naturels du guanaco, mais l’Homme, qui le chasse pour sa viande et sa fourrure, est sa plus grande menace.
Comme le lama, un guanaco énervé peut projeter son bol alimentaire, des aliments mastiqués mêlés de salive.