FERMETURE EXCEPTIONNELLE

Le Parc sera exceptionnellement fermé le mardi 5 novembre. 

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À la rencontre des espèces endémiques de la biozone Madagascar

Au cœur des biozones

Les lémuriens de Madagascar, s'ils ne sont pas aussi facétieux que ceux qui les ont rendu célèbres dans le film d'animation éponyme, constituent la famille animale emblématique de la Grande Île. Une dizaine d'espèces sera présente au zoo dans la biozone Madagascar, évoluant aux côtés des oiseaux, reptiles et amphibiens colorés, au coeur des forêts tropicales.

On pénètre dans la biozone Madagascar par la Grande Serre, en quittant la biozone Amazonie – Guyane. Au sein d’une forêt tropicale humide toujours aussi dense, on découvre multitude d’espèces très colorées : les oiseaux tels que les ibis huppés(Lophotibis cristata) ou les foudis de Madagascar (Foudia madagascariensis) ainsi que les reptiles et amphibiens tels que le caméléon panthère (Furcifer pardalis) ou la grenouille tomate (Dyscophus guinetti). 

Famille emblématique de la Grande Île, les lémuriens évolueront dans la biozone, certains à l’intérieur de la Grande Serre, comme le grand hapalémur (Prolemur simus), le plus menacé d’entre eux, tandis que d’autres à l’extérieur, parcourront librement les petites îles. Le fossa (Cryptoprocta ferox), le plus grand carnivore malgache, évolue dans des reliefs couverts d’une végétation dense.

Plus loin, au détour du relief, se dévoile la forêt sèche malgache, qui constitue la fin de la visite. Représentée par un vallon couvert d’une végétation clairsemée constituée de plantes rases, graminées et arbrisseaux épineux, elle abrite la tortue rayonnée (Astrochelys radiata) et les propithèques couronnés (Propithecus verreauxi coronatus), lémurien emblématique du parc zoologique.

Bon nombre d’espèces, pourtant menacées, ne vivent que dans les écosystèmes malgaches

Madagascar est la quatrième plus grande île de la planète. On estime à 80 %, le taux d’endémisme sur l’île, c’est à dire l’appartenance d’une famille, d’un genre ou d’une espèce à une aire géographique limitée, à l’image des lémuriens dont les espèces vivent uniquement dans les écosystèmes malgaches. Cependant, beaucoup d’espèces malgaches sont menacées. Depuis de nombreuses années le Parc zoologique de Paris s’investit dans des programmes de conservation in situ.