Le Grand Calao terrestre est le plus grand oiseau de sa famille. Son plumage noir et sa peau rouge qui entoure ses yeux et son cou font de lui un des animaux emblématiques de l’Afrique.
Fiche d’identité
vulnérable
Mode de vie
Un grand oiseau africain
Le grand Calao terrestre vit principalement dans les milieux secs (savanes, lisières de for de prairie) du sud de l’Afrique, où il chasse principalement au sol.
Signes distinctifs
On le différencie des autres membres de sa famille par sa peau rouge qui entoure son bec. On distingue la femelle du mâle par la couleur de la peau qui entoure ses yeux et son cou. Pour le mâle, la peau est rouge tandis que pour la femelle, elle est rouge et bleue.
Une hiérarchie au sein du groupe ?
Cet oiseau n’est pas solitaire, il vit en groupe au sein duquel il existe une hiérarchie. Il y a un couple dominant qui régit l’ordre du clan. C’est notamment ce couple qui se reproduit. Les autres calaos aident ce dernier à s’accoupler et à construire un nid pour la femelle.
On considère le calao comme un animal reproducteur coopératif. En effet pour qu’un autre calao puisse se reproduire, il doit obligatoirement avoir passé six ans à avoir contribué à la construction du nid avant de pouvoir s’accoupler à son tour.
Les nids construits par ces calaos sont situés en hauteur, dans des cavités d’arbres pour se protéger des prédateurs.
Un chasseur haut sur patteS
Le terme terrestre associé à son nom provient de sa manière de chasser. En effet pour se déplacer et capturer sa proie, il la poursuit en marchant. Il utilise ses ailes pour voler seulement quand il veut se mettre à l’abri du danger.
Anecdote
Lorsque la femelle Calao incube, il lui arrive de s’emmurer dans son nid.
Une espèce menacée
Il est souvent en proie au braconnage, à la destruction de son habitat, de l’érosion des prairies riche en insectes et par moments de l’ingestion d’appâts empoisonnés illégaux destinés à d’autres animaux. Il est selon la liste rouge de l’UICN classé comme espèce Vulnérable.
Remerciements à Jérôme Fuchs, Maître de conférences à l'Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité (UMR 7205) au Muséum national d’Histoire naturelle, pour sa relecture et sa contribution.