Back to top

À propos du Parc zoologique de Paris

Le 10 juin 1793, un décret de la Convention donne naissance au Muséum national d’Histoire naturelle, descendant en droite ligne du Jardin royal des Plantes médicinales créé en 1635. Cette grande institution de recherche scientifique et de diffusion des connaissances regroupe aujourd'hui 12 sites en France, et répond à 5 grandes missions. Le Parc zoologique de Paris est l’un de ces sites.

Statuts et fonctionnement

Créé en 1934, le zoo dépend du Muséum national d’Histoire naturelle, établissement public sous la double tutelle du Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, et du Ministère de la Transition écologique et solidaire. Le Muséum gère par ailleurs deux autres parcs animaliers : la Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes et la Réserve de la Haute-Touche dans l’Indre.
Consulter l’intégralité des statuts et fonctionnement du Muséum national d'Histoire naturelle.

Missions

Un zoo pour la biodiversité : un enjeu naturaliste, des missions spécifiques. L’implication du Muséum national d’Histoire naturelle dans les programmes d’élevage et de conservation, la diversité de ses champs de recherche, la complémentarité de ses différents sites et ses missions en tant qu’établissement public, confèrent à ce projet une identité particulière. Le nouveau zoo est à la fois un acteur et un outil en matière d’éducation pour le respect de la biodiversité. Le programme fonctionnel, scientifique et pédagogique a été élaboré avec les zootechniciens, les botanistes et les équipes de recherche du Muséum.

Le nouveau zoo répond à trois missions essentielles :

  • La conservation : le zoo participe à la conservation des espèces en s’impliquant dans les programmes d’élevage en captivité et en soutenant ou en pilotant, des actions de protection in-situ, c’est-à-dire des projets pour la préservation d’animaux dans leur environnement d’origine.
  • La diffusion des connaissances : espace de loisir, le zoo offre la possibilité d’observer des animaux dans un cadre récréatif. L’émerveillement est le prélude à la connaissance et sensibilise le public à la conservation de la nature.
  • La recherche : les travaux des scientifiques et l’expérience du vétérinaire et du personnel animalier, contribuent à l’amélioration de la connaissance des espèces animales, tant afin d’améliorer de façon constante la gestion des populations en captivité qu’au profit de la conservation des populations sauvages. La recherche concerne de nombreux domaines : génétique, physiologie, biologie de la reproduction, biologie du comportement, médecine vétérinaire (lutte contre les maladies infectieuses, épidémiologie, reproduction assistée, nutrition).