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Berany, fossa mâle © MNHN - F-G Grandin

Les nouvelles arrivées de 2023

Arrivées d’animaux

Plusieurs animaux ont rejoint le Parc Zoologique de Paris en ce début 2023 ! 

ARRIVÉE D’UN MÂLE GLOUTON

Il y a quelques jours, un mâle glouton est arrivé au Parc zoologique de Paris.
Né en 2022 au zoo de Chorzow (Pologne), « Thunder » a été accueilli par l’équipe animalière après 30h de voyage. Son entrée dans sa loge a été faite dans le calme et il découvre maintenant les infrastructures parisiennes avec curiosité.

Il a rejoint Nyemi, femelle glouton de dix ans son aînée, présente au zoo depuis 2014. Dès les premiers jours ils ont eu l’occasion de se voir, se sentir et même faire un petit peu de « truffe à truffe », mais ils ne se sont pas encore côtoyés dans le même enclos.

Ils seront mis en contact petit à petit par leurs soigneurs dans différents espaces extérieurs non visibles du public. Les visiteurs pourront bientôt l’admirer dans son enclos de la zone Europe
 

Thunder, glouton mâle © MNHN - F-G Grandin
Thunder, glouton mâle © MNHN - F-G Grandin
Thunder, glouton mâle © MNHN - F-G Grandin
Thunder, glouton mâle © MNHN - F-G Grandin

TRANSFERTS CHEZ LES FOSSAS

Ces derniers jours, il y a eu du mouvement dans la biozone Malgache

Sambara, le mâle fossa présent depuis plusieurs années au parc et père des jeunes nés en 2018, est parti pour le zoo de Szeged en Hongrie. Au même moment, le mâle vivant jusqu’à maintenant dans ce même zoo est arrivé au Parc zoologique de Paris. Il se nomme Berany, est né il y a 13 ans en Allemagne et n’a pour le moment aucune descendance.

Cet échange a eu lieu au sein du plan d’élevage Européen de cette espèce vulnérable dans un objectif de reproduction.

La rencontre avec la femelle Zanahary se fera dans des conditions précises. Les fossas ne vivent pas en couple et les contacts entre les deux sexes n’existent que durant les périodes de chaleurs qui surviennent entre septembre et octobre à Madagascar, donc fin mars, début avril dans l’hémisphère Nord.

Cette année, les chaleurs de Zanahary sont arrivées fin mars et les deux fossas se sont donc rapidement rencontrés après l’arrivée du mâle. Certains ont peut-être eu la chance de les apercevoir se rencontrer.

Les équipes suivront de près une potentielle gestation dans les semaines à venir !
 

Berany, fossa mâle © MNHN - F-G Grandin
Berany, fossa mâle © MNHN - F-G Grandin
Berany, fossa mâle © MNHN - F-G Grandin
Berany, fossa mâle © MNHN - F-G Grandin
Berany, fossa mâle © MNHN - F-G Grandin
Berany, fossa mâle © MNHN - F-G Grandin
Berany, fossa mâle © MNHN - F-G Grandin
Berany, fossa mâle © MNHN - F-G Grandin

NAISSANCE D’UNE PETITE HIPPOTRAGUE

Une femelle hippotrague est née au début du mois de février 2023. Elle se porte bien, son poids est contrôlé régulièrement pour surveiller sa bonne croissance. Pesant 13.5 kg à sa naissance, elle pesait déjà 32 kg début mars !

L’hippotrague rouan fait partie des mammifères qui ont un élevage des jeunes dit «nidicole» : la mère laisse le petit dans une cache souvent herbeuse, où il reste caché la majorité de la journée à l’attendre sans bouger. Il en résulte une très faible dépense énergétique pendant les premières semaines, permettant cette formidable croissance. La petite femelle est donc pour l’instant toujours au chaud dans sa maison. Elle sortira dans les semaines à venir.

Cette espèce fait partie des plus grands bovidés africains et les mâles, tout comme les femelles, possèdent de grandes cornes pouvant mesurer jusqu’à 1 mètre de longueur. Pour le moment, les cornes de « Kahena » sont à peine visibles.

Une majorité des individus de cette espèce vivent aujourd’hui dans des espaces protégés en raison des activités humaines qui menacent souvent leur environnement naturel.
 

jeune hippotrague © MNHN - F-G Grandin
jeune hippotrague © MNHN - F-G Grandin
jeune hippotrague © MNHN - M.Descombes

PONTES CHEZ LES MANCHOTS

Les premiers œufs de manchots de Humboldt ont été découverts ce mois-ci au sein du Parc zoologique de Paris. Pour le moment, les équipes ont repéré 10 œufs répartis dans 6 nids différents.

Les premières éclosions ont généralement lieu au cours du mois d’avril après une période d’incubation d’environ 40 jours durant laquelle le couple de manchots se relaie pour maintenir l’œuf au chaud.

Il y a quelques jours, notre équipe a vérifié la fécondation des œufs vers 15 jours d’incubation, grâce à un rapide « mirage » de l’œuf, permettant de mettre en évidence la présence d’un embryon par transillumination.

Sept œufs semblent fécondés, il faut maintenant que l’incubation se passe bien mais les équipes font confiance aux couples de manchots pour les mener jusqu’à éclosion.
 

Pondaison des manchots de Humboldt © MNHN - F-G Grandin
Pondaison des manchots de Humboldt © MNHN - F-G Grandin
Mirage d'un oeuf de manchot de Humboldt © MNHN - F-G Grandin
Mirage d'un oeuf de manchot de Humboldt © MNHN - F-G Grandin
Mirage d'un oeuf de manchot de Humboldt © MNHN - F-G Grandin
Mirage d'un oeuf de manchot de Humboldt © MNHN - F-G Grandin