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Nandou de Darwin © MNHN - F.-G. Grandin

Le nandou de Darwin

Ce grand oiseau est incapable de voler mais peut courir à une vitesse maximale de 60 km/h. Pour échapper aux prédateurs, il se déplace en zigzag !

Profile

Classe, ordre et famille :
diapsides, rhéiformes, rhéidés
Espèce :
Rhea pennata
Durée de vie :
30 ans
Taille & Poids :
1,60 m ; 15-25 kg
Incubation :
35-40 jours, 13-30 œufs
Habitat naturel :
plaines ouvertes
Régime alimentaire :
majoritairement herbivore (feuilles, fruits, graines)
Région d'origine :
sud de l’Argentine et du Chili
Statut UICN : 

Préoccupation mineure (LC)

Lifestyle

Ce grand oiseau vit en groupes lâches de 5 à 30 individus.

En période nuptiale, le mâle bloque sur son territoire une dizaine de femelles. Il s’accouple avec chacune d’elles (on parle de « polygynie ») après une parade qui mêle cris, courses d’encerclement et battements d’ailes.

Les femelles pondent dans un nid commun, construit au sol par le mâle. Celui-ci se charge aussi de couver les œufs, puis d’élever les jeunes pendant leurs six premiers mois, tandis que les femelles quittent le territoire en quête d’un autre mâle (on parle de « polyandrie successive »).

Les nandous se nourrissent de racines, feuilles, fruits et graines, mais aussi parfois de petits animaux (insectes...). Les plantes succulentes subviennent en partie à leur besoin d’eau. Ils avalent par ailleurs des cailloux – comme beaucoup d’oiseaux – qui facilitent le broyage des aliments dans leur estomac et favorisent ainsi la digestion.

Distinctive features

Ces oiseaux coureurs sont inaptes au vol. Pour échapper aux prédateurs, ils se déplacent en zigzag, changeant brusquement de direction, puis se tapissent soudainement dans les buissons. Ils peuvent atteindre une vitesse de pointe de 60 km/h.

Leurs trois orteils se terminent par une griffe puissante qui leur sert d’arme.

Anecdote

Le nandou de Darwin est une espèce rare en captivité. Pour en accroître l’effectif et s’assurer que les œufs ne sont pas délaissés, quelques-uns sont systématiquement placés en incubateur. Des conditions de température et d’hygrométrie maîtrisées améliorent les chances d’éclosion.