Le Parc Zoologique de Paris se dévoile à mi-chantier

Les structures de la grande volière (1 450 m², 11,5 m de haut) et de la grande serre tropicale (4 000 m², 16 m de haut), deux des éléments phares du zoo rénové, sont presque achevées. Le bâtiment des 16 girafes, stars incontournables du chantier, est en cours de finalisation, et celles-ci seront transférées dans leur nouvel habitat en décembre prochain.

Le principe majeur de ce projet de rénovation est l’immersion du visiteur dans des paysages représentant cinq zones géographiques de la planète, les biozones, milieux évoquant de différents écosystèmes. Un parcours captivant qui lui permettra de visiter la Patagonie, la biozone Sahel-Soudan, l’Europe, mais aussi de plonger dans l’atmosphère tropicale de Madagascar et de la Guyane.

La biozone Sahel-Soudan, qui sera la plus spectaculaire, prend forme. Le travail de remodelage complet du terrain et de création des reliefs est presque terminé. Les plantations, végétaux de plein air dont la palette va des graminées vivaces aux grands arbres en passant par les arbustes, débutent actuellement. Cet étagement de la végétation donnera une densité particulière aux plantations du parc et confortera le sentiment d’immersion du visiteur.
De nouveaux faux rochers sont intégrés dans cette biozone. Par exemple, des rochers chauffants ont été créés spécifiquement pour l’enclos des lions, afin de les accueillir dans des conditions de bien-être optimales.

Cette grande rénovation du PZP, financée à hauteur de 30 millions d’euros par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, est l’objet d’un partenariat de long terme (25 ans) entre le Muséum national d’Histoire naturelle et la société Chrysalis, créée à cette occasion et constituée par FIDEPPP, la Caisse des Dépôts, Icade et Bouygues Construction (Bouygues Bâtiment Ile-de-France en charge de la conception et des travaux et Exprimm pour l’exploitation et la maintenance). Chrysalis fait appel à un groupement de maîtrise d’oeuvre composé de :

• l’Atelier Jacqueline Osty et Associés (AJOA), paysagiste urbaniste, pour la conception paysagère du parc,
• Bernard Tschumi urbanistes Architectes (BtuA), avec Véronique Descharrières, pour la conception architecturale des nouveaux bâtiments,
• Synthèse Architecture, avec Bernard Hemery, pour la maîtrise d’oeuvre des bâtiments techniques et des bâtiments rénovés,
• El Hassani et Keller, pour la scénographie des vivariums et la signalétique pédagogique et fonctionner du parc,
• SETEC Bâtiment, pour les lots techniques fluides hors traitement d’eau des bassins,
• Bouygues Bâtiment Ile-de-France, pour les autres lots techniques.

Chrysalis porte une attention particulière à l’aspect environnemental de ce projet. Bien qu’il n’existe pas de référentiel HQE® pour les ouvrages zoologiques, Chrysalis s’est inspirée de cette démarche pour mettre en place des normes de performances environnementales élevées. La réalisation du chantier à faibles nuisances, la gestion de l’eau, des déchets et des besoins énergétiques ont été soigneusement étudiée dans une optique de développement durable. Chrysalis a également pris des engagements de performance énergétique pour toute la durée du contrat.