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Lamantin - Manatee, Floride © PlanetNoé - J-L Klein & M-L Hubert

Relâcher des lamantins en Guadeloupe

L’espèce du lamantin des Antilles, le Trichechus manatus manatus, présent au Parc Zoologique de Paris, compte ainsi moins de 700 individus dans la nature. Cette espèce vulnérable fait partie d’un plan d’élevage européen associant plusieurs parcs zoologiques, qui contribuent à l’étude scientifique de sa biologie.

Le lamantin est un mammifère marin atypique : strictement herbivore, il est extrêmement lié à son environnement, pour lequel il choisit une salinité et une plage de température très particulières.

Cet animal si attachant subit de nombreuses menaces, liées aux variations naturelles de son environnement ainsi qu’aux activités humaines : animaux blessés par les bateaux et les filets, pollution de l’habitat, destruction des herbiers sous-marins, etc.

Dans le cadre d’un programme de conservation de l’espèce, le Parc Zoologique de Paris concentre ses efforts sur deux actions :

  • la réintroduction du lamantin en Guadeloupe, dans la baie de Grande Anse : le Parc Zoologique de Paris offrira un support scientifique local, et accompagnera les équipes guadeloupéennes dans leur réapprentissage de la cohabitation avec le lamantin,
  • le recensement et la surveillance du lamantin en Guyane : l’étude génétique et sanitaire des deux espèces de lamantins présents en Guyane (le lamantin des Antilles sur le front côtier et le lamantin d’Amazonie à l’intérieur des terres)

Grâce à votre soutien, par le parrainage de Tinus, le lamantin, les équipes du Parc Zoologique de Paris étudient les populations de lamantins dans leur milieu naturel, identifient et luttent contre les menaces qui pèsent sur elles et participent au retour de cette espèce emblématique dans les territoires d’outre-mer.

Tinus, le lamantin © MNHN - F-G Grandin
Tinus, le lamantin © Manuel Cohen - MNHN

Un nouveau lamantin arrive prochainement

 

Une femelle lamantin rejoindra, au printemps 2024, le grand bassin de la serre tropicale. Cette arrivée permettra d’envisager de futures naissances et de reprendre, à long terme, le projet de réintroduction dans le cadre d’un programme d’élevage. La femelle ne donne naissance qu’à un seul petit après une gestation de plus d’un an, tous les 4 ou 5 ans.